La section correspondance ========================= * Jonathan L. Meakins Nos lecteurs n’utilisent pas la section correspondance du Journal autant qu’ils pourraient le faire. Les corédacteurs sont d’avis que cette section offre essentiellement trois possibilités différentes d’exprimer des idées ou des points de vue. La première possibilité est celle des questions controversées, des divergences d’opinions ou des questions qui portent sur des articles déjà publiés. Nous essayons de publier non seulement la lettre du correspondant mais aussi une réponse des auteurs. La deuxième possibilité est celle qui permet d’exprimer des points de vue différents sur des préoccupations socio-économiques, éthiques et autres du chirurgien moderne en période de bouleversements. La correspondance sollicitée et les discussions qui ont suivi, comme en témoigne le numéro de décembre 1997 du Journal (page 421) au sujet des stocks de matériel, des hanches artificielles en occurrence, en est un exemple. On pourrait facilement appliquer ces concepts au matériel de laparoscopie, aux valves cardiaques, aux greffes vasculaires et aux autres matériaux implantables. La recherche de technologies ou de matériels nouveaux sans preuve de leur utilité pour les patients dans la pratique clinique est plus délicate. La troisième possibilité permet de présenter des comptes rendus d’études ou des observations cliniques intéressantes mais qui ne justifient pas un article. Nous demandons parfois aux auteurs de résumer leur rapport d’étude en une lettre d’une à deux pages comportant une illustration et cinq renvois ou moins afin que nous puissions faire part à nos lecteurs, dans un espace limité, du noyau d’information ou de l’expérience nouvelle. La première et la troisième de ces possibilités ont donné des résultats raisonnables. Nous avons toutefois très hâte que les lecteurs du *Journal canadien de chirurgie* y participent en se faisant entendre au sujet des questions qui ont une incidence sur l’exercice de la profession et sur les chir urgiens, comme les problèmes socio-économiques, les questions d’effectif, les heures de travail, le revenu, etc., en espérant que les idées mises en commun seront bénéfiques pour tous. Nous attendons vos lettres avec impatience et même si nous sommes en février, nous vous souhaitons tout ce qu’il y a de mieux pour la nouvelle année.