Le Journal et les activités en direct ====================================== * James P. Waddell Mon corédacteur, Jonathan Meakins, est en congé sabbatique de trois mois à l’Université d’Oxford. La magie des communications électroniques lui permet de continuer à travailler au Journal même s’il était est à plusieurs milliers de kilomètres et à cinq fuseaux horaires du bureau. Ce changement radical de la technologie et de la transmission de l’information survenu au cours des dernières années se reflète aussi dans le défi constant que les rédacteurs et éditeurs de journaux scientifiques doivent relever pour que leur journal demeure à jour et pertinent. On pense souvent que des journaux imprimés comme celui-ci sont dépassés et risquent de disparaître à cause de la disponibilité en direct du contenu de journaux et de résumés, ainsi que de la capacité de graver sur un seul disque compact des mois ou des années de contenu scientifique des journaux même les plus importants et les plus volumineux. En dépit de ces progrès techniques, les journaux imprimés survivent et même, dans certains cas, prospèrent. C’est à mon avis à cause de leur portabilité, de leur commodité et de la facilité de les ouvrir exactement à la page recherchée — aspects qui ne sont pas tous aussi faciles dans le monde électronique, même lorsqu’on utilise un ordinateur portatif ou de poche. Vos rédacteurs reconnaissent toutefois qu’il faut évoluer plus activement dans le monde branché et nous voulons étudier avec Publications AMC les diverses options qu’offre ce moyen innovateur d’échange d’information. Nous aimerions transférer en format électronique tous nos rapports de cas et utiliser un format groupe de discussion pour le dialogue et la correspondance entre les chirurgiens du Canada. Nous croyons que ce serait particulièrement utile pour échanger de l’information sur les problèmes chirurgicaux inusités et les solutions novatrices qui s’imposent pour les régler. Nous espérons en outre qu’on échangera beaucoup d’information au sujet des activités d’éducation disponibles dans diverses régions du pays qui pourraient convenir de particulièrement à des chirurgiens n’appartenant pas nécessairement à la société de spécialité qui parraine l’événement. Par exemple, les programmes offerts par l’Association canadienne de traumatologie pourraient intéresser toutes les spécialités de la chirurgie au Canada, mais il serait difficile pour l’organisme parrain de communiquer, individuellement ou collectivement, avec les chirurgiens qui pourraient profiter d’une telle activité d’éducation. Le *Journal canadien de chirurgie* reconnaît que pour lancer et soutenir une telle activité, il faut un appui énorme. Nous espérons pouvoir collaborer prochainement avec Publications AMC pour augmenter notre cyberprésence à l’intention de tous nos lecteurs. Notre présence en direct se fait davantage sentir et le nombre de visiteurs que le Journal accueille augmente légèrement mais régulièrement. À mesure que nous offrirons davantage de textes électroniques aux lecteurs, nous prévoyons que cette activité prendra rapidement de l’ampleur. Nous espérons avoir l’appui de nos lecteurs et être en mesure d’étendre notre influence dans les milieux chirurgicaux du Canada et à l’étranger grâce à cette technologie. Les commentaires et les suggestions des lecteurs sont, comme toujours, les bienvenus.