Un corédacteur nommé titulaire de la chaire Nuffield de chirurgie =================================================================== * James P. Waddell Comme vous le savez sans doute, mon corédacteur au Journal, le Dr Jonathan Meakins, a accepté le poste de titulaire de la chaire Nuffield de chirurgie à l’Université d’Oxford. Les chirurgiens du Canada peuvent être fiers qu’on ait nommé l’un des nôtres à un poste aussi prestigieux. Toutefois, vous vous joindrez à moi, j’en suis sûr, pour déplorer la perte qui en résulte pour les milieux universitaires de la chirurgie au Canada. J’ai rencontré le Dr Meakins pour la première fois lorsque, jeune chirurgien à l’Université de Toronto, j’ai accompagné un groupe de collègues à l’Université McGill dans le cadre d’un programme de visites organisé par D.R. Wilson, alors directeur du Département de chirurgie à l’Université de Toronto. Le Dr Wilson était d’avis que son département pourrait en apprendre beau-coup en visitant les services de chirurgie des autres universités nordaméricaines. J’ai donc eu la chance de participer à la visite de McGill. Après ce premier contact, j’ai rencontré de temps en temps (même si les occasions étaient rares) le Dr Meakins au cours de réunions du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, jusqu’à ce qu’on m’invite à devenir corédacteur du *Journal canadien de chirurgie* en juillet 1996. Le Dr Meakins, déjà établi comme rédacteur principal, croyait que le Journal devait continuer à avoir deux rédacteurs, mais que les intérêts du deuxième devaient refléter la diversité croissante de la publication et non se limiter à la chirurgie générale. C’est pourquoi un chirurgien orthopédique est devenu corédacteur — une première pour le Journal. Au cours des six dernières années, j’ai collaboré avec grand plaisir avec le Dr Meakins à la publication de chaque numéro du *Journal canadien de chirurgie*. Même avec le soutien compétent du personnel et du conseil de rédaction, le Dr Meakins a été en grande partie responsable du contenu savant du Journal, ainsi que de son orientation intellectuelle, et il a préparé des chroniques innovatrices comme Biologie chirurgicale pour le clinicien. Il m’a beaucoup appris sur ce qu’il faut pour publier un journal chirurgical complet et sur la façon de maintenir l’excellence scientifique d’une telle activité. Le Dr Meakins démissionnera comme corédacteur du Journal en 2003. Son successeur n’est pas encore nommé. Nous espérons tous que la transition sera souple et que son successeur sera désigné sous peu afin que nous puissions tous les trois — le Dr Meakins, mon nouveau corédacteur et moi-même — gérer ce changement de façon positive, pour tirer parti aussi bien des avantages de l’arrivée d’un nouveau rédacteur que des qualités de l’ancien rédacteur chevronné. Je souhaite bonne chance à Joe Meakins dans son nouveau poste et je le remercie de sa contribution à la chirurgie au Canada, et plus particulièrement de ses contributions au *Journal canadien de chirurgie*.