Pour améliorer votre journal ============================= * James P. Waddell Les rédacteurs de journaux médicaux sont habitués de recevoir des commentaires, tant positifs que négatifs, au sujet des journaux dont ils sont chargés. Lorsqu’on parle aux rédacteurs d’autres journaux chirurgicaux et médicaux, le problème le plus courant évoqué par ceux-ci et par les auteurs, c’est le temps qu’il faut pour présenter, critiquer, accepter pour publication et publier un article. Il est évident que les longs délais sont une cause de frustration chez les auteurs, qui décideront peut-être à l’occasion de ne pas soumettre d’autre texte au journal en question en raison du temps qu’il faut pour la publication. Au *Journal canadien de chirurgie*, nous ne ménageons pas nos efforts pour tenter d’améliorer la situation à la fois pour nos auteurs et pour nos lecteurs. Il est évident que des documents périmés présenteront un intérêt minime ou nul. Afin de réduire le temps de publication des manuscrits soumis et, nous l’espérons, d’améliorer la qualité du produit pour nos lecteurs, nous allons modifier le mécanisme d’examen critique. Nous commencerons par sonder nos examinateurs actuels pour déterminer si cette tâche souvent chronophage les intéresse toujours. Nous avons aussi l’intention d’ajouter de nouveaux examinateurs à notre liste et de laisser tomber ceux qui, pour diverses raisons, ne veulent plus participer au processus d’examen. Nous prévoyons lancer un programme qui assurera que les examinateurs ne sont pas surchargés et nous tenterons d’équilibrer le travail entre eux. Afin d’assurer que les examens critiques se déroulent rapidement, nous accorderons aux examinateurs moins de temps pour effectuer le travail en mettant en place un processus de rappel automatique afin d’accélérer la production de l’examen critique. Nous enverrons rapidement à un autre examinateur les articles qui ne nous reviennent pas dans le délai prescrit afin de réduire au minimum le temps que l’article passe en dehors de notre bureau et entre les mains des examinateurs. Nous espérons aussi transférer en ligne au moins une partie du mécanisme d’examen critique afin d’accélérer le processus : tout dépendra jusqu’à un certain point du format dans lequel le manuscrit est présenté et de la capacité de l’examinateur de recevoir et de transmettre de tels documents en direct. Afin de libérer davantage de pages éditoriales pour la publication de manuscrits, nous modifierons aussi considérablement le format des Rapports de cas ou des Communications abrégées. Le nouveau format consistera en un rapport de cas très abrégé comportant un nombre limité d’illustrations et de références. Nous reconnaissons tous que les rapports de cas peuvent jouer un rôle important dans l’éducation des chirurgiens actifs, surtout en ce qui a trait aux aspects des techniques chirurgicales, aux diagnostics rares ou aux traitements innovateurs. Produire des rapports de cas trop nombreux et trop longs, ce n’est toutefois pas bon pour le Journal ni pour ses lecteurs. Nous avons donc décidé de modifier la section Rapports de cas. D’autres précisions à ce sujet suivront. Nous étudions aussi la possibilité de modifier d’autres aspects du Journal, d’en améliorer le format pour le rendre plus facile à lire et de distinguer plus clairement les articles portant principalement sur l’éducation médicale continue et les travaux originaux critiqués par des pairs. Les journaux imprimés ont actuellement de nombreux défis à relever et le Conseil de rédaction du *Journal canadien de chirurgie* ne ménage pas ses efforts, en collaboration avec les professionnels du service des Publications de l’Association médicale canadienne, pour garder le Journal à jour, pertinent et lisible. Vos commentaires et vos suggestions sont toujours les bienvenus.