Role of a skin bridge incision and prophylactic incisional negative-pressure wound therapy in the prevention of surgical site infection after inguinal lymph node dissection

Can J Surg. 2022 Oct 20;65(5):E688-E694. doi: 10.1503/cjs.005621. Print 2022 Sep-Oct.

Abstract

Background: Modification of the surgical technique to a 2-incision technique with skin bridge from the traditional lazy S (LS) incision, as well as use of prophylactic incisional negative-pressure wound therapy (iNPWT), are theorized to reduce the risk of surgical site infection (SSI) after inguinal lymph node dissection (ILND). We sought to investigate the role of a perioperative ILND bundle on adverse events after ILND and lymph node harvest.

Methods: We performed a retrospective review of patients who underwent ILND before and after implementation of the ILND bundle (September 2016) at 1 centre in southeastern Ontario between 2013 and 2018. The ILND bundle included a skin bridge incision, running subcuticular skin closure and NPWT. Previously, an LS incision was used, with stapled skin closure and conventional dressing. Development of SSI was the primary outcome, and dehiscence and seroma and hematoma formation were secondary outcomes. We estimated the associations using multivariable logistic regression.

Results: Thirty-four ILNDs in 33 patients were included, 15 in the LS incision group and 19 in the perioperative bundle group. The baseline demographic characteristics of the 2 groups were similar. The perioperative bundle was associated with a reduction in the SSI rate (11 [73%] v. 6 [32%], p = 0.02) and elimination of wound dehiscence (0 [0%] v. 5 [33%], p = 0.006). On multivariable logistic regression, it was associated with a 5.9-fold reduction in the SSI rate (odds ratio 0.17, 95% confidence interval 0.03-0.74).

Conclusion: The results suggest a decrease in SSI rates with use of a perioperative bundle compared to the LS incision and a standard dressing. Randomized controlled trials are required to better understand the associations among the skin bridge incision, iNPWT and SSI.

Contexte:: Les infections du site opératoire (ISO) sont courantes après un curage ganglionnaire inguinal (CGI). L’ISO après l’intervention est associée à une réduction de la qualité de vie et à des retards dans le traitement oncologique adjuvant. Le remplacement de la technique d’incision de Blair modifiée par la technique à double incision avec pont cutané en association avec la thérapie par pression négative en prophylaxie pour le traitement des plaies entraînerait théoriquement une réduction du risque d’ISO à la suite d’un CGI.

Méthodes:: Une étude rétrospective a comparé les patients ayant subi un CGI entre 2013 et 2018, soit avant ou après la mise en place du protocole de CGI en septembre 2016. Ce protocole incluait l’incision avec pont cutané, le surjet intradermique et l’application de la thérapie par pression négative pour le traitement des plaies. Avant la mise en place de ce protocole, l’intervention consistait en une incision de Blair modifiée suivie d’une suture cutanée par agrafes chirurgicales et de l’application d’un pansement classique. La comparaison de la fréquence des ISO constituait le paramètre principal. Les apparitions de déhiscences, de séromes, et d’hématomes étaient les paramètres secondaires. Les associations ont été estimées à l’aide d’un rapport de cotes (RC) établi au moyen d’un modèle de régression logistique multivariée.

Résultats:: Trente-quatre CGI réalisés sur 33 patients durant la période de l’étude ont été inclus (n = 15 pour les CGI réalisés avant la mise en place du protocole [incision de Blair modifiée] et n = 19 pour les CGI réalisés après sa mise en place). Les 2 cohortes étaient similaires sur le plan démographique. La mise en place du protocole a été associée à une réduction des ISO (31,6 % c. 73,3 %, p = 0,016) et à une élimination des déhiscences de la plaie (0 % c. 33,3 %, p = 0,006). La régression logistique multivariée a permis de montrer que l’application du protocole était associée à une réduction des ISO d’un facteur de 5,9 (RC 0,17, intervalle de confiance de 95 % 0,03–0,74, p = 0,024).

Conclusion:: Cette étude de cohorte rétrospective monocentrique semble indiquer que l’application d’un protocole périopératoire permet de réduire la fréquence des ISO, comparativement au recours à une incision de Blair modifiée et à un pansement classique.

MeSH terms

  • Humans
  • Lymph Node Excision / adverse effects
  • Negative-Pressure Wound Therapy*
  • Retrospective Studies
  • Seroma / etiology
  • Surgical Wound Infection / etiology
  • Surgical Wound Infection / prevention & control