Degenerative spinal conditions requiring emergency surgery: an evolving crisis in a publicly funded health care system

Can J Surg. 2023 May 11;66(3):E274-E281. doi: 10.1503/cjs.012122. Print 2023 May-Jun.

Abstract

Background: Surgery for degenerative spine pathologies is typically performed on a scheduled basis; however, worsening symptoms may warrant emergency surgery. An increasing number of patients requiring emergency surgery has been observed (22.6% in 2006 to 34.8% in 2019). We sought to compare the outcomes of patients who received scheduled surgery and those who required emergency surgery.

Methods: All patients treated between Jan. 1, 2006, and Dec. 31, 2019, were included. Retrospective comparisons were made between patients who were scheduled (elective) for surgery and those requiring emergency surgery, patients who were scheduled for surgery and those who decompensated while on the surgical waitlist and patients who presented as de novo emergencies and those who decompensated while on the surgical waitlist.

Results: Among the 6217 patients with degenerative pathologies, 4654 (74.9%) patients were scheduled (elective) for surgery and 1563 (25.1%) were patients requiring emergency surgery. Compared with patients who were scheduled, patients requiring emergency surgery had a longer length of stay (LOS) in hospital (5.1 d, interquartile range [IQR] 2.7-11.2 v. 3.6 d, IQR 1.3-6.4, p < 0.001) and lower rate of home discharge (78.6% v. 94.2%, p < 0.001). Patients requiring emergency surgery were 1.34 times more likely to have any adverse events (95% confidence interval [CI] 1.06-1.68, p = 0.01). When compared with patients who were scheduled for surgery, those who decompensated while on the surgical waitlist had longer LOS (7.0 d, IQR 3.3-15.0 v. 3.6 d, IQR 1.3-6.4, p < 0.001), less home discharge (77.6% v. 94.2%, p < 0.001) and were 2.5 times more likely to have any adverse events (95% CI 1.5-4.1, p < 0.001). Patients who decompensated had a 2.1 times higher risk of having any adverse events than patients who presented as de novo emergencies (95% CI 1.2-3.6, p < 0.001).

Conclusion: We observed worse perioperative outcomes for patients requiring emergency surgery for degenerative spinal conditions than for patients who were scheduled for surgery. Patients who decompensated while on the surgical waitlist had the worst outcomes.

Contexte:: Le traitement chirurgical des pathologies dégénératives de la colonne vertébrale est généralement planifié; l’aggravation des symptômes peut toutefois justifier une opération d’urgence. On constate d’ailleurs qu’un pourcentage croissant de patients ont besoin d’une telle intervention (22,6 % en 2006 comparativement à 34,8 % en 2019). Nous avons cherché à comparer les issues des patients ayant subi une intervention planifiée avec celles des patients nécessitant une opération d’urgence.

Méthodes:: Tous les patients traités entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2019 ont été inclus. Nous avons établi des comparaisons rétrospectives entre les patients allant subir une intervention planifiée (non urgente) et ceux ayant besoin d’une opération d’urgence, entre les patients allant subir une intervention planifiée et ceux ayant subi une décompensation alors qu’ils étaient sur une liste d’attente, et entre les patients nécessitant une opération urgente pour une pathologie de novo et ceux ayant subi une décompensation alors qu’ils étaient sur une liste d’attente.

Résultats:: Parmi les 6217 patients présentant des pathologies dégénératives, 4654 (74,9 %) allaient subir une intervention planifiée (non urgente) et 1563 (25,1 %) avaient besoin d’une opération d’urgence. Comparativement aux premiers, ces derniers restaient plus long-temps à l’hôpital (5,1 jours [écart interquartile (EI) 2,7–11,2] c. 3,6 jours [EI 1,3–6,4], p < 0,001) et présentaient un taux de congé plus faible (78,6 % c. 94,2 %, p < 0,001). Ils étaient 1,34 fois plus susceptibles d’être victimes d’un événement indésirable (intervalle de confiance [IC] de 95 % 1,06–1,68, p = 0,01). Comparativement aux patients pour lesquels une intervention était prévue, ceux ayant subi une décompensation alors qu’ils étaient sur une liste d’attente restaient plus longtemps à l’hôpital (7,0 jours [EI 3,3–15,0] c. 3,6 jours [EI 1,3–6,4], p < 0,001), présentaient un taux de congé plus faible (77,6 % c. 94,2 %, p < 0,001) et étaient 2,5 fois plus susceptibles de subir un événement indésirable (IC de 95 % 1,5–4,1, p < 0,001). Les patients ayant subi une décompensation présentaient un risque 2,1 fois plus élevé d’être victimes d’un événement indésirable, comparativement aux patients nécessitant une opération urgente pour une pathologie de novo (IC de 95 % 1,2–3,6, p < 0,001).

Conclusion:: Nous avons observé des issues périopératoires moins favorables chez les patients ayant besoin de se faire opérer d’urgence pour des pathologies dégénératives de la colonne vertébrale, comparativement à ceux pour lesquels une intervention était prévue. Les patients ayant subi une décompensation alors qu’ils étaient sur une liste d’attente présentaient les pires issues.

MeSH terms

  • Delivery of Health Care
  • Elective Surgical Procedures
  • Emergencies*
  • Humans
  • Length of Stay
  • Postoperative Complications
  • Retrospective Studies
  • Spinal Diseases*