Dans son Mot de la rédaction de février 1997, mon corédacteur, le Dr Meakins, a énuméré des initiatives que nous envisageons pour améliorer à la fois le contenu du Journal et sa pertinence. On a mentionné plusieurs chroniques nouvelles, y compris des chroniques améliorées sur l’auto-évaluation, la chronique sur l’Imagier chirurgical et, ce qui est nouveau pour nous, une «Chronique des résidents». Une autre caractéristique nouvelle que je trouve très importante, c’est le lancement, dans ce numéro (pages 169 à 174), d’une chronique régulière sur la biologie chirurgicale pour le clinicien.
Comme chirurgiens, nous savons tous que les efforts que nous déployons pour avoir un effet positif sur le résultat de maladies ou de traumatismes dépendent entièrement de la réaction biologique de nos patients à leur maladie ou traumatisme et de notre intervention. Dans son sens le plus large, la biologie comprend toutes les réactions de l’organisme à son environnement. La biologie chirurgicale ramène cette définition aux problèmes d’intérêt particulier pour les chirurgiens et les patients en chirurgie. Nous comprenons mieux aujourd’hui des phénomènes aussi fondamentaux que l’hémostase, la guérison des plaies et la réaction catabolique aux traumatismes parce que nous comprenons de plus en plus la biologie. Au moment où la spécialité qu’est la chirurgie s’étend à des maladies et à des traumatismes déjà jugés impossibles à traiter, on pourra prédire l’intervention nécessaire des chirurgiens et la réaction prévue du patient à l’intervention chirurgicale en se fondant sur des phénomènes biologiques fondamentaux. Il est essentiel de comprendre à fond les principes biologiques qui régissent et limitent nos interventions thérapeutiques si nous voulons suivre la pensée chirurgicale. Il est donc extrêmement important pour nos lecteurs que le Journal publie cette chronique régulière sur la biologie chirurgicale.
Le Dr Meakins et moi-même remercions le Dr Ori D. Rotstein de s’occuper de la chronique sur la biologie chirurgicale pour le clinicien et nous attendons avec impatience ses contributions régulières et celles de ses collègues. Même si cela devrait être évident pour nos lecteurs, j’ajoute que tout sujet de science fondamentale qui intéresse les chirurgiens intéresse les rédacteurs du Journal canadien de chirurgie. Nous vous invitons à nous soumettre vos textes.