Les lecteurs constateront que ce numéro contient un nombre anormalement élevé d’études de cas. Nous avouons avec embarras que certaines de ces études ont été acceptées il y a plus de six mois, ce qui constitue un retard inacceptable dans le domaine de la publication.
La proportion entre les articles originaux et les études de cas a toujours penché en faveur des études, et leur nombre a souvent causé un peu d’insatisfaction chez les rédacteurs. Nous avons donc essayé de créer des chroniques comme Imagier chirurgical, Chirurgie et radiologie, Biologie chirurgicale pour le clinicien, ainsi que toutes sortes de recensions et de symposiums. Après ce numéro, plus de 16 articles originaux, 14 études de cas, ainsi que nos chroniques régulières et deux recensions attendent toujours d’être publiés. Nous considérons qu’il s’agit d’une évolution du journal. Le Journal canadien de chirurgie reçoit de plus en plus d’articles originaux contenant de l’information importante, qui déplacent lentement les études de cas.
Même si elles présentent souvent un message utile, les études de cas font rarement oeuvre de pionnier comme les articles originaux. Dans le passé, nous avons été très heureux d’accepter des études de cas valables qui nous ont permis de publier le travail d’auteurs de toutes les régions du pays. Et même si nous essayons toujours de maintenir cet équilibre géographique, nous croyons que le Journal et ses lecteurs seront mieux servis par des articles originaux de qualité provenant de notre propre milieu. Et comme nous en recevrons de plus en plus, nous hésitons à en retarder la publication plus qu’il ne le faut actuellement.
Nous publions actuellement six fois par année et le nombre total de pages, relativement fixe, limite le nombre des articles que nous pouvons accepter. Lorsque nous aurons publié les textes accumulés, nous examinerons plus rigoureusement les études de cas présentées afin d’éviter d’en retarder indûment la publication tout en assurant que les auteurs qui veulent publier une observation auront la chance de le faire.
Dans le passé, nous avons demandé à l’occasion aux auteurs de réduire certaines études de cas à une simple lettre à la rédaction d’une page et demie comportant une illustration et deux ou trois références. C’est peutêtre la meilleure solution, car elle assure une publication rapide de l’observation tout en permettant de publier les articles originaux le plus rapidement possible.